En semaine, tous dispersés,

Le dimanche, tous assemblés.

 
En semaine, tous dispersés.
Le dimanche, tous assemblés.
 
 
En 2005, nous donnions déjà une orientation pastorale précise : “Célébrer une messe chaque dimanche, dans la même église, la plus centrale de la paroisse, à heure fixe”.
Presque 7 ans après, je vous demande de garder cet objectif et de l’atteindre aussi vite que possible.
Les inconvénients sont connus :
  •  “Ce sont toujours les mêmes qui se déplacent”...
 
  •  “Les aînés qui n’ont pas de voiture doivent compter sur un covoiturage difficile à fidéliser"...
 
  •  “Les enfants catéchisés dont les parents ne pratiquent pas, ne viendront plus”...
La nécessité est pourtant là, pour deux raisons :
D’une part, la baisse de la population dans de nombreuses petites communes rend squelettiques certaines célébrations dominicales et d’autre part, à l’évidence vous le savez, le nombre des prêtres diminue rapidement.
 
 
Quant aux avantages, ils peuvent être nombreux :
 

 

 

  •  Il n’y a plus à se demander chaque dimanche à quelle heure et en quel lieu il y aura la messe.
 
  •  On fera tout pour que l’église où sera célébrée cette messe soit accueillante et bien chauffée.
 
  •  On fera tout également pour que l’Eucharistie soit la plus belle : les chorales regroupées, les chants bien choisis en fonction du temps liturgique, les enfants aux premières places, l’assemblée priante, chantante et sachant faire silence, la Parole de Dieu parfaitement lue, l’homélie bien préparée, les servants d’autel formés et accompagnés. Tout, dans la liturgie, doit servir à la rencontre du Christ qui s’offre à nous pour que nous nous offrions à lui, “afin que notre vie ne soit plus à nous-mêmes mais à lui...” (P.U4).
 
 
Encore quelques questions :
 
  •  Se déplacer ? Oui, nous aurons de plus en plus à nous déplacer le dimanche pour la messe. Pour le Christ qui ne cesse de se déranger pour nous, nous le ferons. Et puis, franchement, dans la plupart des cas, en moins de 10 à 15 minutes, nous pouvons rejoindre l’assemblée eucharistique.
 
  •  Le covoiturage ? Nous l’organiserons au mieux et le plus fidèlement possible en pensant aux personnes âgées et aux enfants dont les parents ne pratiquent pas.
 
  •  Plus de messes sous nos clochers ? Les prêtres sauront en célébrer autant qu’ils le pourront au cours de la semaine.
 
  •  On ne priera plus dans nos petites églises ? Vienne vite le temps où chaque semaine on saura se réunir à jour fixe, à heure fixe, sans prêtre, entre baptisés, pour prier devant le Saint Sacrement et pourquoi pas partager l’Évangile du dimanche suivant.
 
  •  Et les assemblées de prière animées par des laïcs ? Bien sûr on les organisera en particulier dans les maisons de retraite, dans les établissements hospitaliers, avec tous ceux et celles de nos frères et sœurs qui ne peuvent plus se déplacer et qui pour la plupart regardent avec fidélité la messe du dimanche à la télévision.

     

 

 Mais pourquoi donc s’assembler le dimanche et ne jamais délaisser l’assemblée ?

Parce que la messe du dimanche est la première des grandes traditions de l’Église depuis 2000 ans.

Parce que chaque dimanche est une petite résurrection depuis le lendemain du Shabbat où le Christ est ressuscité.

 

Parce qu'il est "le jour où notre vie se lève" (St Ignace d'Antioche ; 1er siècle après Jésus Christ)

Parce que l’Eucharistie est l’entraînement hebdomadaire qui nous donne de quoi vivre plus saintement tout ce que nous aurons à vivre comme engagements de toutes sortes pendant la semaine.

Article publié par Cathocambrai • Publié le Mardi 13 décembre 2011 • 2738 visites

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