Merci à nos Soeurs de Notre-Dame du Cénacle

Édito du 29 juin 2017

 

Merci à nos Sœurs de Notre Dame du Cénacle

                                                                              Extrait de l’homélie, Raismes le 18 juin 2017

 

Nous avons de quoi rendre grâce pour les 40 années de la présence des Sœurs du Cénacle parmi nous…Et notre  adieu se fait au jour où l’Église fête l’Eucharistie, la « Fête-Dieu » !

Les plus anciens d’entre nous gardent en mémoire les processions eucharistiques à travers les rues de nos villages…rien n’était trop beau : le sol décoré de rosaces multicolores faites de pétales de roses, rosaces foulées par les servants d’autel  et les porte-bannières  ; et puis les enfants que nous étions portant des paniers de pétales que nous lancions vers le dais protégeant l’ostensoir porté par un célébrant revêtu d’une chape dorée…souvenirs, souvenirs… Aujourd’hui de façon plus simple, aussi profonde sans doute, faire la Fête-Dieu, c’est fêter le Christ qui donne son corps et son sang pour que vive le corps de l’Église ; c’est fêter le Christ qui donne son corps et son sang pour que l’Église devienne réellement son corps, un corps qui  se nourrit de sa parole et de sa vie donnée , un corps qui dans sa diversité et l’unité de ses membres, trouve en lui la force qu’il faut pour, chaque jour, rechoisir de servir le monde à aimer d’autant plus qu’il est malade. Fêter l’Eucharistie, c’est fêter Celui qui nous met et remet en mouvement, en sortie de nous-mêmes pour servir en premier qui ne l’est qu’en dernier.

Chères sœurs, pendant 40 ans, vous avez servi, bien servi, plus que bien servi le corps de l’Église  qu’est notre diocèse ; par la qualité de votre accueil dans notre Maison du Diocèse, la vérité de votre sourire au delà des fatigues et la fidélité de votre prière dans cette chapelle que vous aimez et qui s’ouvre à tous ; par les relations amicales que vous avez su vivre avec les bénévoles et les salariés de la Maison ; par votre participation à la vie des services diocésains ; par le grand nombre d’initiatives pastorales sans cesse améliorées, revisitées, initiatives de formations spirituelles, les marches priantes en forêt, les « cinéchanges », les Saint-Valentin, les retraites… ; par le souci que nous avons partagé de voir tous les « villages » partager leurs projets et leurs calendriers d’activités pour se faire réussir mutuellement ; par le souci d’ouvrir très grandes les portes de la Maison du Diocèse à tous ceux et celles qui peuvent penser qu’ils n’y ont pas leur place, les personnes handicapées, les catéchumènes adultes, les habitants des quartiers les plus populaires, les personnes qui ont connu la séparation, le divorce et souvent la recomposition de leur couple ; je n’oublie pas les personnes homosexuelles.

Vous avez tout fait pour que la Maison du Diocèse soit la Maison de Dieu pour tous, comme une FETE-DIEU permanente pour nous, tout simplement par fidélité au Christ de l’Évangile.

Dans le corps du Christ, il y a tous les membres… dont Paul nous a dit dans la 1ère lettre aux Corinthiens (chapitre 12) que les plus faibles et ceux que l’on pouvait juger les moins honorables ou les plus indécents devaient être ceux dont nous devions prendre le plus grand soin.

Merci, chères Sœurs, nous ne sommes pas à la veille d’oublier que vous l’avez vécu parmi nous !

 

 

 

 

Article publié par Cathocambrai • Publié le Lundi 02 octobre 2017 - 10h39 • 2829 visites

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