Pour mieux prier le « Notre Père »

édito du 16 février

Pour mieux prier le « Notre Père »

 

 

C’est la plus belle des prières, celle que le Christ nous a apprise.

Avec lui sanctifier le nom du Père…

Avec lui, faire venir son règne…

Avec lui, faire sa volonté…

Lui demander, chaque jour, le pain qu’il faut pour la route quotidienne à parcourir le plus saintement possible…

 

Mais voilà que tout se complique : en effet, seul le Christ peut dire « pardonne –nous comme nous pardonnons » ! Les pauvres pécheurs que nous sommes, moi avec vous, devraient dire s’ils sont lucides : « pardonne-nous infiniment plus que nous pardonnons » !

 

On sait l’autre difficulté, celle du « ne nous soumets pas à la tentation», parole qui peut laisser penser l’impensable : que le Père nous soumettrait à la tentation, nous mettrait en dessous d’elle ! Je n’ose y penser.

 

On sait la formule que nous donnera le prochain missel romain : «  ne nous laisse pas entrer en tentation » : c’est tellement mieux ! Mais dans un vieux document trouvé à l’intérieur de la couverture d’un livre du XVe siècle, qu’un frère évêque m’a communiqué on trouve cette traduction : « NE SOUFFRE PAS QUE (NOUS) SOYONS VAINCUS EN TENTATION »…  Génial !

 

 

+ François Garnier

Archevêque de Cambrai

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Article publié par Cathocambrai • Publié le Lundi 27 février 2017 • 3113 visites

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