Un fourgon du Samu 115 ; un infirmier spécialisé en "Bobologie" et une psychologue ; ils emmènent la soupe, le café, le thé, les sandwiches à partager… Grâce à Raphaël, ils ont accepté que l'évêque vienne avec eux. Je les en remercie. Nous voilà partis de l'Hôpital de Valenciennes pour plus de six heures, jusqu'à minuit passé, à la rencontre des SDF. De ceux qui semblent avoir choisi pour toujours ce style de vie et de ceux qui en souffrent. Nos deux amis d'un soir savent où les trouver, les écouter avec respect, comment leur parler, les soigner s'il le faut, leur offrir de quoi se réchauffer et manger. Combien en voyons-nous ? Trente, quarante, sur les six cents qu'ils connaissent à Valenciennes. J'admire le respect et la délicatesse de l'équipe "Rimbaud" : elle fait honneur à l'hôpital de Valenciennes et à son directeur.
Pour mieux prier
Ils sont une trentaine de diocésains tous différents, mais tous faisant partie de groupes qui expérimentent la prière selon la tradition de Saint Ignace, la fameuse "tradition ignatienne". Ils échangent des conseils pour mieux prier : "il faut partir de la Parole de Dieu, de l'Évangile en particulier, choisir son lieu (c'est souvent chez soi), décider d'un temps et de la durée de ce temps ; il est nécessaire de "tenir ce temps", même si c'est celui de la sécheresse ; il sera bon de la déposer telle quelle aux pieds du Seigneur. Lire et relire le texte choisi : il y a toujours une Bonne Nouvelle pour moi, un mot qui me touche, une Parole qui libère ; il s'agit de se taire pour écouter : peut-être que je n'entends rien parce qu'il y a trop de bruits en moi…" Voilà de bons conseils pour tous.
Un miracle pour leur centième anniversaire
"Il n'y a qu'un scoutisme", me rappelle l'un des aumôniers diocésains ! N'empêche, il y a bien des mouvements scouts qui se sont longtemps fait la tête ! Pour le 100ème anniversaire du scoutisme, voilà qu'ils se retrouvent tous ensemble, en quelques moments bénis, pour renouveler leur promesse, pour jouer, et pour prier ! Enfin tous ensemble, avec pour chacun un regard positif sur les autres !
Dans nos groupes, une chaise vide ?
Dans les équipes du Rosaire (1000 personnes dans le diocèse !), aux mois de mai et d'octobre, on prend l'habitude, à l'heure de la réunion mensuelle à la maison, de laisser une chaise vide… pour garder l'envie d'accueillir une nouvelle, un nouveau ! Pour ne pas s'enfermer sur son petit groupe et ses petites habitudes ! Au Rosaire, on veille à rester missionnaire ! C'est une bonne idée pour tous.
X