Il n'y a plus de saisons !
Ou… parler de Noël en juin pour mieux réussir l'opération
"UN CADEAU POUR MOI – UN CADEAU POUR LUI"
Il y a deux ans, nous avons lancé dans le diocèse l'opération "Un cadeau pour moi, un cadeau pour lui".
La première année, nous avons permis à près de 1500 enfants – en majorité des africains ou malgaches – la possibilité d'aller à l'école, possibilité qu'ils n'auraient pas eue parce qu'ils sont orphelins, abandonnés à la rue, malades du sida ou enfants-soldats. Nous avons eu la joie de voir que la plupart des enfants aidés avaient mérité l'aide qu'ils recevaient : ils avaient planté des champs, récolté du maïs, élagué des arbres, nettoyé des rues…
La seconde année – pour quelles raisons, peu importe –,nous avons eu du mal à poursuivre cette aide pourtant nécessaire : on ne peut pas laisser tomber ceux et celles que nous avons commencé d'aider.
Nous relançons un appel simple auprès des parents, des éducateurs, des responsables de mouvements d'enfants et de jeunes.
Ê Par les religieuses avec lesquelles nous sommes en contact, entre autres les sœurs Augustines de Saint-Amand (au Togo) et les sœurs de Sainte Thérèse d'Avesnes (à Madagascar), nous savons que le coût d'une inscription pour une année scolaire est d'environ 40 à 50 euros.
Ë Comme vous, nous connaissons le bonheur d'offrir un cadeau de Noël aux enfants que nous aimons et nous savons que quelques enfants n'en reçoivent pas assez. Mais, il y a ceux qui en reçoivent vraiment beaucoup, et souvent beaucoup trop. Au risque de passer complètement à côté du sens de Noël.
Ì D'où notre appel : si l'enfant vous le demande, et surtout si vous savez lui expliquer que cela en vaut la peine, donnez-lui la possibilité d'offrir la valeur du cadeau que vous vouliez lui faire. Vous lui ferez le plus beau des cadeaux en lui permettant d'offrir à un enfant d'ailleurs… toute une année d'école !
Et, entre nous, la possibilité que nous offrons aux enfants, pourquoi ne pas la choisir entre nous, les plus grands ?
Bonnes vacances !
X François GARNIER