Un éditorial « tutti frutti » ? parce qu’il aborde des questions très différentes.
- Les nominations ? Elles sont très peu nombreuses ! Je veux remercier tous ceux et celles qui les ont acceptées.
L’année prochaine, elles seront beaucoup plus nombreuses très vraisemblablement. Si elles ne l’étaient qu’une année sur deux, ce serait très bien !
- La Maison du diocèse. Sœur Chantal est appelée par sa congrégation, le Cénacle, à une nouvelle mission du côté de Lyon. Tous ceux et celles qui fréquentent la Maison du diocèse à Raismes savent ce que nous lui devons. Elle n’aime pas trop qu’on lui dise merci. C’est pourtant du fond du cœur que nous la remercions ! Sœur Bernadette reçoit la mission de lui succéder : nous la connaissons bien ! Elle est la bienvenue !
- Les journées Inter-Églises : j’écris ce mot avant de les vivre : elles rassemblent tous ceux qui, de chez nous, sont partis en mission lointaine (prêtres, consacrés ou laïcs) et tous ceux et celles qui, souvent de très loin, sont venus donner le meilleur d’eux-mêmes pour la mission chez nous. De quoi réveiller notre ardeur missionnaire !
- Les vacances ? En plus du devoir de vacances que nous propose le dernier numéro d’Église de Cambrai, je vous conseille la lecture du dernier petit livre de Jean d’Ormesson : « Comme un chant d’espérance »… L’hebdo « Le Pèlerin » du 5 juin dernier l’a interviewé : voilà ce qu’il dit du mot « Amour » :
« Les athées disent que les hommes ont créé Dieu à leur image. C’est vrai ! Et Dieu les a encouragés dans cette activité en se faisant lui-même homme. La seule révolution au monde est le christianisme ! Grâce à l’incarnation. Dieu est devenu homme par amour et a prêché l’amour. « Aimez-vous les uns les autres », « le royaume de Dieu est au milieu de vous ». Jésus, qui se dit « fils de l’Homme », affirme que la seule façon d’aimer Dieu est de servir les hommes. Aimer Dieu sans les hommes mène à l’intolérance, à la folie, et à l’horreur. Et le corollaire de l’amour est bien sûr le pardon. »
Et ce qu’il dit du mot « Epreuve » :
« Que la vie soit une épreuve, tout le monde le sait, même si on ignore le sens de cette épreuve. Toute vie est une lutte, un effort. Et le monde est le théâtre où se joue cette épreuve : il s’agit d’une comédie, d’une tragédie ou d’une farce, parfois d’un opéra. Chacun joue son rôle et sortira de la scène par la mort… Mais le passage vers la mort doit être dur… sinon tout le monde s’y précipiterait ! En fait il n’y a qu’un seul choix lors de notre vie-épreuve : d’un côté la certitude de l’absurde. De l’autre, la chance du mystère. »
Bon été !
+ François Garnier
Archevêque de Cambrai