Deux paroles
pour deux vœux.
La 1ère parole ?
"T'en fais pas, maman, Jésus m'aime comme je suis."
Parole d'un jeune marqué par de graves handicaps. Parole de ce jeune à sa maman malheureuse de voir tout le monde ne pas aimer son enfant comme il est.
Mon premier vœu ?
Pouvoir se dire à soi-même, même au plus fort de son épreuve, voire de sa détresse :
"Jésus m'aime comme je suis" !
Dans l'Évangile, c'est parce qu'Il a aimé chacun comme il était que nous l'aimons. C'est parce qu'Il a aimé
le renégat et le traître, le cupide et le voleur, la prostituée et l'adultère, le juif et le romain, le malade et le meurtrier que nous l'aimons. C'est parce qu'Il nous aime, encore désespérions-nous de nous-mêmes, de notre vie ou de notre manière d'aimer que nous l'aimons. Soyons clairs : tu es "homo", tu as avorté : Il t'aime encore. Oh, certes, Il nous espère ! Il dit à chacun "Lève-toi et marche, va plus loin …" Mais c'est parce
qu'Il nous aime tel que nous sommes que nous revient le goût d'aimer comme Il aime !
La 2ème parole ?
"Nous ne sommes pas faits pour rester dans le trou !"
Parole du Père Jean-Marie Beaurent qui, à l'heure où j'écris ce mot, est "mis en terre" comme on dit. Sa foi dans ce Beau Dieu qu'il a servi est tout entière dans ce mot. Dieu aime notre vie tellement plus que nous-mêmes !
Mon vœu ?
Nous délivrer des images grossières de tous les dieux que je déteste, de toutes les idoles qui ont des nez qui ne sentent rien, des yeux qui ne voient pas, des oreilles qui n'entendent rien, des pieds qui ne marchent pas, des bras qui n'embrassent pas.
Nous délivrer des dieux à l'image des hommes, et avec Jésus s'ouvrir au seul Dieu qu'on puisse aimer, celui qu'Il nous dévoile totalement ; Dieu qui met toute sa puissance à nous regarder d'en bas, à se faire serviteur des pécheurs que nous sommes, à nous supplier de devenir enfin des hommes, à sa manière … pour un jour, nous surprendre avec la vraie naissance qui ne soit pas fragile, la naissance à jamais avec lui !
…
Bonne année !