Comme une étoile filante !
Élisabeth de la Trinité
Il y a des saintetés acquises dans la longueur du temps. Je pense à celle de Saint Jean-Paul II, qui ne nous cacha rien de ses épreuves, jusqu’au bout d’une longue vie.
Et puis, il y a des saintetés qui sont comme des étoiles filantes : elles tracent dans le ciel sombre une trajectoire aussi courte qu’éclatante. C’est à l’évidence celle de deux jeunes carmélites, Sainte-Thérése de Lisieux et Sainte-Élisabeth de Dijon.
D’Élisabeth, on peut ne retenir qu’un seul mot, qu’elle emprunte à Saint-Paul : le mot « TROP » : elle a la conscience vive du « trop grand amour de Dieu », dont elle dit : « Il m’a trop aimée ».
Élisabeth a trouvé un grand chantre parmi les prêtres de Cambrai : il s’agit du père Jean Rémy qui est parti vers le ciel il y a moins de dix ans. Dans son livre - à lire - « Confidences d’un prêtre », il nous confie tout humblement : « Élisabeth de la Trinité m’a sauvé ».
+ François Garnier
Archevêque de Cambrai